Zhâââr, le déjà-plus et le pas-encore…










Moi est Zhâââr, la femme-serpent, longue et sensuelle et vénéneuse, au yeux noirs d’abyme, au parfum de folie sexuelle, mes écaillent forment le dessin de la peur fascinante et chacun de mes mouvements est la caresse putride de la mort. Je suis, si parfaite, apothéose de féminité cruelle.

Ecoute: je suis la reine du pas-encore et du déjà-plus; je suis la reine du pas-encore et du déjà-plus; je suis la reine du pas-encore et du déjà-plus; je suis la reine du pas-encore et du déjà-plus; j’ouvre le gouffre caché au sein lascif et doux du présent glissant. Marque cela au fer rouge dans ta saloperie de tête de merde !

Alors, alors, alors, d’un regard, je tourne et retourne le temps, et quand je l’étouffe, des cauchemars de remous inquiétants et fabuleux forment un maelstrom d’horreur… Le bruit ravageur de la distorsion vrille les tympans. Tout s’effrite, tout est comme sable coulant, rouge sang.

Moi est Zhâââr, par-delà temps et lois…

Sens-tu, maintenant, déchet puant que tu es, la douleur de la faille ? Sens-tu, pauvre malade, comme la tranquille illusion devient méchant torrent bouillonnant, où les flots furieux viennent te briser sur les sombres rochers du bas de la cascade ? Ils t’attendent, putain de vermine…

Ha, ha, tes chairs sont lacérées par le granit abrasif, mille dents te déchirent, et les coups de fouet de l’eau vicieuse laissent de sanglantes marques sur ta peau maladive.

Mais que vois-je ? tu bande ! Je ris de toi. C’est ta fin venue, vois-tu. Tu vas sentir mes anneaux languissants, bruissants comme cuisses se croisant, broyer tes os, aimeras-tu ? Ton sang va se bloquer en tes veines, fou rendu; ton hurlement sera celui d’une bête achevée, déchiquetée…

Grrrrrrrrrre. Je suis Zhâââr.

Souffre, souffre, il en est enfin temps, ainsi sauras-tu.





































la dérive de Zhâââr …














































là, viens maintenant, oui, oui, sans attendre ni barguigner ni tergiversationer, ha, ha, LA DAME BLANCHE: elle fut embrassée par la femme-serpent et dansa alors follement, des jours entiers sur l’herbe humide…
elle belle,
elle virginale,
elle troublante,
elle elle










nous et notre double…










à coup de scalpel existentiable, rouillé, ébréchisé, j’ai fortement tailladré les chairs et les nerfs de ma salopeuse d’ipséité. Rouge merde est le sang giclant. en sorte que très vite ma conscience s’est bellement démultipliée, détachinée enfin de la morne unicité du présent et de la triste grisance de la réalité…



















certains, même, flottent devant la fenêtreuse…




























l’attendrissant iéréïs apprend à comptationner

Buna, guerrier phallique !










Buna est le guerrier phallique, puissant et destructeur, avide de sexe.
Ses attributs sont

bite,
fouet
et hache…










dans ce monde de brouillard tiède et gris-acier, ce n’est plus la néance, ce n’est pas encore l’étance, veille l’armée de buna. sont discernables ses soldats, les êtres limbiques; leurs yeux de rats, immenses et ronds, rougeoient doucement, leurs corps est comme fumée gélatineuse, ceinte de toiles d’araignées. leurs tétons bleus diffusent des ondes envoûtantes, aptes à paralyser de folie leurs ennemis.
tous pourvus de lances de malheur, ils sont en attente, de l’attaque.























































buna écoute l’oracle…



















les attrapes-néances…










permettent de veillationner à la strabilité, équilibrité, du jeu de l’étance et de la néance.

la néance est :
le dérobement
la discontinuation
l’échappement

elle aussi est :
dégoulineuse
iiiiiridescente
d’une stolidité et d’une flagilité arachnéenne
gluanteuse
humidinée

je suis le gardien immense dont les ailes survolent la MERDE
c’est MOI
je
je suis la parfaite VOYEUSE !!!!
je je suis l’ivrogne de la vie, le délicieux et subtil ivrogne de la vie…










ici, il, lui-même, ou bien eux, tous les autres, porte ses serres-néances en belles bagueuzes, clest breau !




























le donne-mort










des confins bleuâtreux et nauséabonds de l’obscurité, dans la touffeur de la nuit vaginale, vient le donne mort
il est le donne mort
il est le donne mort
il est le donne mort
il est le donne mort
il est le donne mort
il est le donne mort
ne le regarde pas trop, il va dépecer ton âme, violer ton corps et te FINIR !
son nom est aussi le mort-homme.
des sphères d’acier en feu, fortement hérissées de lames coupantes, tournoient dans un sifflement assourdissant et apeurant
elles font jaillir le sang




























le donne-mort après sa brûluration…










de la combustion du donne-mort, sont les restes…
qui la possède
larme de métal
sera loin du mal










le lisiophile de la chouetteuse est un organisme symbolaire










quoi est un lisiophile ? il entité vivant et aimant êtrinner aux lisières, d’où le nom de lui.
çui-là, l’est entre le réel, l’imaginaire et leee conceptuel, tel quel…
la chouetteuse est symbole de la mort (de tas de chloses, de ça, de ceci, de cela encore et pi même du reste, d’ailllleurs!).
attributs divers de elle:
– la fugacité
– la brûlure
– l’étincellement (oh, iéréïs, t’as vu ? t’es content ?)
– le cllignotrement
– l’immatérialitéïsme
Et quoi ? Tu sais ?
Ben, iéréîs, grâce aux pouvoirs à lui donnailler, peux assener malheur où bon lui semble (mais des fois, c’est chouetteuse qui décide), pour cela, tenant en main les pattes serreuses, appellant la chouetttteuse en sifflant (de couleur verte), là ou kelle apparaitine, ou là où il décide de la poser, ben la mort, la maladie, le sort funeste sont pas bien loin… tu vas voir plus bas, j’va t’montrer et et faire voir !



















parlenthèsine: plaqueuse de verre porte visage de moi (pfff, qui donc ?) dessinée par un autrui, projetaillée dans un radoche…