Auteur/autrice : koruskan
Comme de velus nuages, rodaient sous le plafond de grises queues de renards, emplies de souvenirs de chasses et de trépas…
iéréïs koruskan, ne sachant plus se servir de moi, oublieux qu’il est parfois de nos us, eu du mal à démarrer ce matin. Pour petit-déjeuner, il se trompa derechef et lapa donc semence, ce qui le perplexifia et finit par l’amuser…
iéréïs koruskan, dit le très-merveilleux, est à la fois créateur de vêtements et mannequin.
Chaussettes d’argent et pagne d’or… iéréïs koruskan se sent très beau.
Smaragdine, goupil adorable de son état, veille sur iéréïs koruskan.
iéréïs koruskan, lorsqu’il est épris, pratique volontiers une zoophilie mortuaire de bon aloi : « Elle prit délicatement ma queue dans sa gueule et fit de son mieux pour m’emmener vers l’extase… »
iéréïs koruskan est rusé comme un renard!
Catalogue de protestations insensées, libres de droit…
L’oeuvre ophidienne se mort la queue
Il s’agit d’une oeuvre joueuse, réalisée en 2011 à la demande du Centre de Développement Ludiquien (44120, Vertou, contact 0783712701), toujours exposée en salle 5.
Elle est composée d’un assemblage de goudron, roseaux, branches, métal rouillé et agrémentée d’une bande sonore hypnotique.
Ses dimensions sont: deux mètres en hauteur et approximativement un mètre et demi au sol.
Voici les thèmes qu’elle évoque:
un hommage à Zénon dans sa critique de la perception;
l’absurdité et le sens, vus comme deux serpents entrelacés glissants;
la liberté infinie, lorsqu’elle se teinte de rouge coruscant et de jaune très-vif;
l’inéluctabilité et la vitesse foudroyante de l’avancement;
la venue d’une civilisation post-cartésienne:
la primauté nécessaire de l’ondulation et du cercle;
le bruit du déchirement d’un paradigme;
c’est déjà pas mal…