Description:

Le sujet mêlera à la réalité des produits imaginaires avec lesquels il effectuera diverses actions spontanées ou prévues.

Durée:

Sur une journée ou une semaine, le plus souvent possible.

Le candidat:

Il sera choisi pour sa disponibilité, sa capacité à se mouvoir en un monde où peu de règles existent, où la fugacité prime. Haut pouvoir de concentration-détachement et facilité de conceptualisation sont demandés. Il devra savoir être fier et ridicule à la fois.

Catalogue:

La sphère noire: il conviendra de la déplacer, d’aller la chercher, de la faire rouler, de la porter et toutes autres actions en fonction des situations.

Une connaissance (son ami Éric Piton): il faudra l’imaginer, s’occuper de ses aises et lui faire la conversation.

Une valise de cuir: car c’est plus simple au quotidien…

Des Jérôme Schirmer: ils seront postés en fort nombre et se contenterons de regarder le candidat, en lui adressant parfois quelques mots…

Vos propositions doivent être adressées à iereiskoruskan@gmail.com ou par le formulaire ci-dessous.

Fort joueurs, ils n’ont de cesse de me promener dans le temps, me faisant croire être dans un instant du passé (proche heureusement) ou du futur, ce qui s’avère fort dérangeant dans la vie courante. Ils me font également revivre en boucle le même moment, bonne farce que cela… Après admonestation, ils se sont enfin calmés, car il m’était difficile de rester accroché au présent, en concevant même douleur et frayeur.

Après accoutumance et pourparlers réciproques, j’en conçois finalement une grande liberté ainsi qu’un bon amusement, espérant cependant toujours ne pas rester bloqué dans leurs jeux.

 

Sous l’orme avide de solitude, au vent humide,
flottent de lents voiles d’obscurité,
qui sont caresses spectrales
ou plaies noirâtres ouvertes à la lame affûtée.
Les tentacules de bois portent, comme tendrement, des chats pendus;
ils pourrissent en un festin de mouches,
guirlande de puanteur écœurante.
Comme une lèpre, le brouillard gris ronge toute chose,
où ne reste dans la nuit que les oripeaux maudits de nos rêves.

 

Il existe quatre catégorie de ioulfes: ointive, ignative, ornative et punitive.

Voici un nécessaire à ioulfe, datant du vingt-et-unième siècle de ce temps, soit en vérité, du nonidi: 9, Frimaire 225:

La ioulfe ointive avait pour but de favoriser la venue des choses de manière générale et s’accomplissait par la vaporisation (ou le dépôt en cas de gras peu ou prou solide) de corps oléagineux. Elle pouvait être réalisée sur un ioulfon: objet destiné à recueillir le liquide au fil du temps et à s’en imprégner. Ci-dessous, assemblage de pomme de pin (thème de l’ouverture et de la fermeture (« Allo, Jérôme ? C’est iéreïs. Juste pour te demander de bien vouloir réfléchir à ce thème… ». « Pfff, pas facile, ah oui, comme une sorte de serrurier ontologique ? » (12h30) « Bien, bien, je commence à comprendre, mais le froid m’a congelé les neurones, sans doute, que moultes choses apparaissent dans la neutralité, alors qu’elles sont ouvertes ou fermées en vérité. » (21h17) « Mouis, moi comprends un peu… », « Je dois te dire que le thème de la béance me convient beaucoup mieux, mais, il suffit! j’y vit aussi la confirmation que l’extrême dichotomie existe bel et bien, car une chose ne peut être ouverte ou fermée à la fois, ce qui est une révolution pour moi qui ais toujours crût à la labilité des frontières » (19h33, le lendemain), « Il y a aussi l’entr’ouvert et le presque-clos » (vers 3h, dans la nuit), « Hé! c’est joliiiiiii!, on dirait le titre d’un poème… !!!! », « Ah oui, t’as raison. Bon alors écoute:

L’entr’ouvert et le presque clos.

Ça fabrique comme du petit mystère
C’est aussi plutôt subtil,
On y entend une promesse,
Ça laisse couler un filet de passage,
Il y a l’attente d’un geste,
Un danger peut-être, oui,
L’odeur suave de la mort et du plaisir,
Un bel érotisme aux ailes brisées.

 

« Ohhhhhhhhhhh…………. », « Ne me parle surtout pas de Zénon!!!!! », « Ce sont en tous cas des catégories assez discrètes dans la vie courante, présentes mais peu remarquées (les robinets, les clôtures, les tiroirs, les vêtements…) ».)), bois de Loire (le hasard et l’union de deux éléments) et traverse de chemin de fer (le lien entre technologie et nature, le destin des choses, la transformation).

La ioulfe ignative, par sa beauté et la chaleur provoquée, appelait l’avènement d’un événement particulier: naissance, guérison, amour par exemple…

La ioulfe ornative valait remerciement après la réussite.

La ioulfe punitive était utilisée en cas de fâcherie contre le cours du destin.