1 le cauchemar de la chimère, féerie morbide…
Il restousse cependant tlès difficile de déterminer qui est l’objet ou le surjet…
Sculpture bêlante apotropaïque et oraculaire est.
Il y a une consommation de l’étance (ophidoïne et liquiditive) ?
Y a t il des déchirures ontologiques de l’être ?
La bêlance est le chant de la déchirure de l’être.
ha, ha, ha, pi zadore ossi le jeux des multipleux et de lun…
Je suis fortement troubliné : se peut-ce qu’un lien inconnu de moi et pourtant puissamment existant lie le cauchemar de la chimère, féerie morbide, au reste du monde ? Pourquoi est dronc apparu celui-ci : croisé au matin, sur une route rectiligne traversant une industrielle zone déserte, plein soleil, appuyé contre une barrière, béquilles et sacs en vrac, semblant hagard et perdu, ce hère. Je l’ai revu le soir, à mon retour, cent mètres plus loin, claudiquant sous le poid de ses affaires, sa jambe blessée au pied nu le gênant, tête baissée… Comme précédemment, je lui ai proposé mon aide, qu’il a encore décliné, d’une voix claire et déterminée. Était-ce un autre moi ? Suis-je responsable ? Qui parlait à qui ? Ou bien sont-ce les rets de ma création qui l’ont ramené (je n’avais pas pensé que, liant la partie immobile à la méduse-araignée portée par moi mouvant, les longs fils bleutés pouvaient attraper butin. Ha,ha, ha, que aujourd’hui ?) ?
2 la chouette morte nue envoutative, n’est pas une nouvelle venue:
http://www.schirmer.fr/2023/09/10/alors-alors-chaatanka-peut-etre-aussi-oiseau-mort-diseuse-des-histoires-de-chaque-vie-article-810-fin-de-lete-23/
Elle est cependant celle, içi, qui observotte depuis la fin, car l’écoulement de son temps est inversé, ou plutôt est-elle en capacité de l’appréhendiner en deux sens, souriantinant cruellement de la brièveté de la parenthèse de la vie de chacun…
3 la guirlande
3.1
3.2
4 le miroir emperruqué
5 le bois tortueux sale
6 le crâne gnathal
Celui auprès de qui je l’ai acquis m’a confié l’avoir ramassé tel quel en une profonde forêt suédoise, nous amenant ainsi à imaginer la semi-liberté du bélier, certainement capturé par vulpine créature puis dévoré ardemment…
Le mouton du Gotland (en suédois : Gotlandfår) est une race ovine originaire comme son nom l’indique de l’île du Gotland (ou « Gothie » en français vieilli) en Suède. Il se caractérise par sa laine de couleur gris-argenté à brun foncé1 ; il a la tête et les pattes glabres de couleur noire. Il fait partie des races de mouton d’Europe du Nord à queue courte.
Histoire
Ce mouton descend des moutons à queue courte élevés depuis l’âge du fer dans les pays nordiques et les Vikings ont amélioré ce qui deviendra le gotland avec des moutons venus de leurs expéditions le long de la Volga2. La race actuelle est issue de croisements dans les années 1920 de moutons locaux (appelés gutefår) avec des brebis romanov (pour la prolificité) et karakul pour le pelage3. La différence avec le gutefår, devenu rare à Gotland, est que le gotland moderne est sans cornes pour les deux sexes2. On le trouve aujourd’hui non seulement dans son île natale, mais aussi au Danemark, en Grande-Bretagne (où il a été importé à partir de 1972), aux Pays-Bas et même en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il a commencé à être importé aux États-Unis à partir de 2003, suivi par l’American Gotland Sheep Society et la Gotland Sheep Breeders Association of North America4.
Le mouton du Gotland est de taille moyenne, la tête (qui est sans cornes) et les pattes, noires sans pelage, avec une longue fourrure dense bouclée et bien colorée qui va du gris-argenté au brun foncé ou noir charbon sans tache. Elle doit être douce au toucher. L’agneau à la naissance (qui a lieu en général en mars-avril) est noir et devient ensuite de plus en plus gris. C’est un animal robuste et frugal, très résistant aux intempéries. La brebis pèse de 55 à 70 kg, le bélier de 75 à 85 kg2. Ce mouton est de caractère alerte, curieux et vif.
voici la source :
https://www.google.com/search?q=mouton+suede&oq=mouton+suede&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIICAEQABgWGB4yCAgCEAAYFhgeMggIAxAAGBYYHjIICAQQABgWGB4yCggFEAAYgAQYogQyCggGEAAYgAQYogQyCggHEAAYgAQYogQyCggIEAAYgAQYogTSAQg2MDY0ajBqOagCDrACAQ&client=ms-android-google&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8
Gnathal, -e, -aux
adj. (Du gr. gnathos mâchoire et du lat. –alis qui appartient à). [Gnathal]. Qui se rapporte à la mâchoire, aux pièces buccales et à leurs appendices que sont les mandibules, les maxilles et le labium. Ex. Appendices gnathaux.
Segments gnathaux, Segments portant les pièces buccales.
Le crâne, outre lui-même, est composé très artistiquement et superbement et merveilleusement et complexement et chimèreusement des éléments suivants : des pattes d’araignée de mer (l’odeur a persisté fort longtemps, à ma plus grande joie…), d’une queue d’écureuil, de cornes d’antilope, de yeux noirs globuleux et enfin d’une sorte de peau translucide (ha, ha, en silicone !).
7 L’omoplateuse
Rencontrée hasardeusement, émergeant blanche et surprenante d’un monticule de terre retournée de ce terrain abandonné où furent des pauvres roms avant d’en être chassés (un magnifique saule-pleureur leur faisait une entrée de palais…), ayant vraisemblablement appartenutinée à un animal de bonne taille tel que veau par exemplite ; sa forme est parfaite, s’élançant puis possédant comme présentoir en son avant !
19
8 la poupée-tête
Purement pornographique dans sa manière de susciter une nauséeuse angoisse.
Quand moi sera grand, moi sera une petite fille subjuguée des années cinquante.
Elle est la fourbe cruelle, ses petites dents blanches attendent de te ronger avidement et douloureusement les chairs, ha, ha, viens lécher sa rouge bouche mauvaise et goûter son haleine de mort… Elle va te dechiquetiniser, te lacérer et jouirter de ta souffrance, sa vulve frémissante et trempée.
Ouuuhhhhhh, mais si je te regarde, mangeant face à toi, je vois exactement l’expression de quelqu’un SURPRIS par sa propre mort ! Oui, oui, c’est véritablement cela, l’effarement de la vie s’en partant… Est-ce, aussi, prémonitoire de mon décès à mézigue ? Est-ce en lien avec celle à qui tu as appartenu et qui peut-être t’as plus aimé que tout, liant ainsi magiquement son destin au tien ?
9 les bras suppliants offrants sanglants apeurants
10 le miroir, socle spéculaire
Ainsi ma main se heurte-t-elle au verre du miroir si je veux y attraper quelque chose, ainsi mon esprit n’atteint guère le monde nouménal ni la réelle présence d’autrui…
11 la demi-sphère de verre
Comme un alléchant sein-de-verre, sur lequel ma semence foutrale pourra bellement couliner.
12 la robe poupineuse
Du pur art fragmentique comme j’aimine
13 les tentacules imaginaires,
Sont une partie discontinue et discontigüe, fondamentral élément de la théorie fragmentique. Un effort de conceptualisation et d’imagination est absolument nécessaire. J’aime à me les représenter subtilement bleutées, légèrement électriques. Il s’agit tout de même d’une avancée indubitable conceptuelle-esthétique !
13.1 Il s’agit de LAMORT
Entité organique et mécanique
C’est prodigieux, son regard noir est capable de faire FONDRE toute chose ou être !
13.2 La petite fille décédée de la cave
Restera quant à elle en un lieu secret, distant à ce jour de 5300 mètres (la forte gêne, l’horreur possible, de mes proches nécessite telle précaution). Seule sera présentique sa photographie (ah là, là, quand je pense qu’à une époque je fis de ce crâne une lampe… joyeux souvenir…)
13.3 La méduse-araignée…
M’enveloppe tendrement de ses vicieuses tentacules.
La portant consciencieusement ce jour ainsi que celui précédent, moi ressens exactement une espèce de tension entre les parties restées dans ma chambre, à dix kilomètres d’ici, au moment de ces mots, et mes actuelles déambulations. Moi. Comme un long fil indiqué bleuté…
Lendemain : je la porte au dos, collée à moi et m’enveloppant, comme certaines fois où nous faisons l’amour et où j’adore sentir ta poitrine pressée contre moi, ton souffle, où je me masturbe pendant que tu me caresses, vicieusement, les tétons… Arghhh, moi bande !
Lors de mes exercices d’imagination, est-il fréquent et comblant de me la représenter collée à des passants quelconques, les lacérant, les étouffant, les mordant sauvagement et cruellement… (œil arraché, vagin déchiqueté, chairs découpées au rasoir tentaculaire, couilles serrées coupées, cous étranglés) Nul n’y résiste et bientôt s’écroule en de jouisseuses souffrances.
14 le gode
danse de la bêlante apotropaïque et oraculaire
chant de la féerie morbide spéculaire
Jeu de spécularité et d’abymisation devant la féerie morbide et maladive
La spécularité abolit l’unilatéralité du filmant et filmé
Mélange dansant de la scène, de l’objet et du sujet
Le masque, ha, ha, ha.. Comme drôlotte, est-ce !
Mise en abyme
Quelque chose des Ménines, peut-être ?
LAMORT