Ouï Chââtanka, oiseau-mort, te dire ton histoire, de folie et de rage et de peur
le vol de chhhhâââtanka, oiseau de mort
te souvriens-tu ? tu possédassionais une chouetteuse empraillée, heureuse te choyant, quand soudain, vils moucherons y firent demeure; de sorte que lassé de leur plésence, tu ne trouvas d’autre sorlution que d’envelopanimer le volatil dans du film célofane. un an passât comme bois mort glissant avec l’eau calme, quand soudain, tu fus pris d’une envie de boucle d’oreille confrectionnée en serre de piaf ! otanti alors la protection, quelle ne frut pas ta surprise de découvrir le rapace, fait uniquement d’os, de peau et de parties les plus solides des plumes ! les importuns habitants avaient sans droute rongés leur pitance de barbules ! comme beau ! comme extraordinaire ! comme ce qui doit être vient naturellement à moi ! hourrate !
mais, mais, avais-tu cornaissance des autres noms de chââtanka ? c’est aussi « couilles de lumière » et « androgyneux suprême » !!!!!
chatâânga est sur l’éprole de chatânka
l’infinie tournoison de chââtanka
chââtanka nous regarde ?